Facilitation : apprendre à animer

Chez La Suite, on forme des managers et des chefs de projet à la facilitation ! À la faci..quoi ? À l’art d’animer une réunion, un atelier, un workshop, bref tout ce qui va contribuer à développer l’intelligence collective. Et on a même créé deux modèles spécialement pour ça !

Faciliter, c’est l’art de faire travailler les gens ensemble. Les amener à contribuer, à rebondir, à utiliser leurs propres ressources pour penser, imaginer, travailler de la façon la plus optimale.

Plus précisément, la facilitation demande à la personne qui anime de :

  • tenir le cadre tout en donnant beaucoup de liberté

  • influencer sans être sachant

  • mettre les membres du groupe dans les meilleures conditions pour favoriser les échanges et libérer la parole

  • assurer la cohésion du groupe sans perdre de vue la cohérence


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PPPLAIZE : la méthode pour faciliter en présentiel

Ce qu’on aime chez La Suite, c’est faire passer un bon moment à nos participants. Alors, quand on forme à la posture de facilitateur, on veut transmettre l’énergie positive qui nous correspond si bien.

Pour se faire plaisir et souffler un vent de bonne humeur sur le groupe, on a appelé notre modèle PPPlaize. Il théorise 8 ingrédients clés d’une animation réussie :

P comme proximité :

Créer de la proximité est essentiel pour établir un lien de confiance, faciliter les échanges et limiter l’auto-censure. Le rôle du facilitateur est de faire alliance avec les participants dès le début de la session.

P comme process :

Tenir le processus, c’est le B.A.BA pour le facilitateur qui prépare en amont, cadre au moment de commencer et accompagne tout au long des échanges. Il rappelle d’où le groupe part, où il est et où il va.

P comme précision :

Pour faire aboutir à une décision ou une action, le facilitateur tire le fil de la discussion jusqu’à ce que les contributions de chacun deviennent concrètes et actionnables.

L comme lever les non-dits :

C’est la capacité à formuler et à expliciter ce qui n’est pas dit (quelle qu’en soit la raison). S’il faut l’utiliser avec précaution, cette capacité à lever les non-dits libère le groupe et confère du leadership au facilitateur.

A comme accueil :

L’accueil est probablement la qualité canonique du facilitateur. Son rôle est d’être au service du groupe, pour le guider, l’aider à avancer vers son objectif en adoptant une posture d’ouverture et donc, d’accueil.

I comme interactions positives :

Notre cerveau génère sans effort des objections, dont l’impact sur le collectif est négatif. C’est le rôle du facilitateur de faire transformer ces remarques négatives pour générer des interactions positives, bien plus constructives.

Z comme zeste… de soi-même :

Si les techniques sont les mêmes, chaque facilitateur a sa propre façon d’animer, en fonction de sa personnalité. Mettre un zeste de personnalité dans son style d’animation rend l’expérience impactante et authentique.

E comme énergie et émotions :

Un groupe est une somme d’individus. Pour en faire un collectif qui saura répondre aux enjeux, le facilitateur se met en énergie et s’imprégne de celle dégagée par chacun. De même, il incarne l’émotion qui sera utile au groupe (enthousiaste, solennité…).

Astral : la méthode pour faciliter à distance

L’année 2020 et la pandémie ont fait considérablement évoluer nos modes de travail, intégrant de plus en plus des systèmes hybrides (mix présentiel & distanciel). Si faciliter un groupe en présentiel était déjà une gageure, à distance, ça se complique !

Qu’à cela ne tienne, La Suite a créé un modèle adapté à ces nouveaux usages, plus ASTRAL que jamais…

A comme architecturer :

À l’image d’un architecte, le facilitateur doit poser les fondations (le cadre) pour mieux construire. Et pour ça, il faut formuler clairement les objectifs, les enjeux, le temps alloué et les étapes. À distance, la préparation est clé et le cadre doit être clairement annoncé.

S comme s’adapter :

La capacité d’adaptation sera d’autant plus essentielle à distance ! En plus de faire alliance avec le groupe, il faudra maîtriser les nouveaux outils et fonctionnalités qui permettent de communiquer.

T comme transmettre :

Pour embarquer un groupe avec soi, et ce, même à distance, il faut savoir mettre en énergie le collectif en donnant de soi et en utilisant les points forts de sa personnalité.

R comme rythmer :

Pour éviter les têtes inexpressives ou endormies sur son écran, un facilitateur doit savoir donner le rythme. Il installe et alimente une dynamique de groupe propice au travail collectif.

A comme accueillir :

Le facilitateur accueille au sens propre comme au figuré. Il doit saluer et faire participer tout le monde tout en accueillant les idées et les divergences qui pourraient survenir.

L comme lever les non-dits :

Faire en sorte d’amener le groupe à verbaliser et à communiquer les choses est un ingrédient clé. C’est d’autant plus important à distance pour pallier au manque d’interactions non-verbales.

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